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Patrimoine naturel

• SITE web sur la ville de Bruyères de M. Philippe POIX : http://www.bruyeres-vosges.fr

• ASSOCIATION "RACINES de BRUYERES et sa REGION".


Siège social : Mairie de BRUYERES, 7 rue du général de gaulle  88600 BRUYERES
Président : Christian BOURION, 28 rue de la Libération 88600 BRUYERES
Contact : Christian BOURION • Tèl : 03.29.50.17.55 • Port : 06.20.93.00.76

Cette association a été créée pour la connaissance et la sauvegarde du patrimoine de BRUYERES et sa région.

SITES NATURELS

1. L'AVISON

CHEMIN DE L'AVISON

L'Avison est la montagne préférée des Bruyérois que vous rencontrerez tout au long de votre promenade. Au détour d'un sentier vous pourrez peut-être apercevoir un daim ou une jolie biche à défaut d'un magnifique panorama sur la cité.

Dans la fraîcheur des sous-bois, en tournant autour du massif, vous débouchez au pied des Roches de l'Avison. Le professeur Nimbus s'y cache, à vous de le découvrir.

 

LE MIRADOR DE L'AVISON

Niché à 601 mètres d'altitude, le massif s'offre volontiers à la promenade : une bonne demi-heure de marche obligatoire sur des pentes adoucies, au beau milieu d'une végétation abondante et récente depuis le cimetière de Bruyères.

Au sommet la tour construite en même temps que naquit le XXe siècle fut partiellement détruite en 1944. Au temps où l'Avison avait été rebaptisé Montagne-Pelée au lendemain des lourds bombardements (25.000 obus) qui s'abattirent sur le secteur en une quinzaine de jours à l'aube d'octobre 1944.

Haute d'une quinzaine de mètres à l'origine, la tour qui grandit artificiellement le sommet a perdu un peu de son rang depuis le dernier conflit. Mais ce panorama demeure imprenable.

Sur la plate-forme de la tour, une table d'orientation offerte par le club Alpin français en septembre 1898. En bronze, un vestige que l'on a longtemps cru disparu avec les affres de la Seconde Guerre mondiale.

  • A l'Ouest, la plaine des Vosges, bornée par les côtes de Sion, Essey et Virine.
  • Au Nord, l'Ormont de Saint-Dié et le Donon.
  • A l'Est, le Honneck et le Rothenbach,
  • Au Sud, la Charme de l'Ormont, le Spiemont et la Tête des cuveaux.
  • A vos pieds, la ville de Bruyères, la Vallée de la Vologne de Granges à Arches, l'Eglise romane de Champ-le-Duc.

Bien attentionné, un bruyérois eut l'ingénieuse idée, au coeur de la débâcle, de conserver précieusement "l'instrument" en lieu sûr. A la Libération, la table reprenait ses quartiers au sommet du massif et de cette tour sans cesse revisitée, de jour comme de nuit.

Par dessus ces 601 m de pure découverte, c'est le sentiment de tranquillité qui prédomine enfin. Idéalement situé à cheval sur les cantons de Brouvelieures, Corcieux et Bruyères bien sûr, l'Avison se donne sans aucune difficulté.

A voir absolument ou à redécouvrir.

 
Cette tour de 15m, construite en 1900 a été en partie détruite lors des bombardements de 1944.


Elle a été réparé en 1957 par l'entreprise Monnot sous la direction de M.Baumann architecte et sous la municipalité de son maire René Drahon.

2. LA CHAPELLE DE LA ROCHE

Sur le versant Nord de l'Avison, collée à la roche, se niche une jolie chapelle dédiée à la Vierge Marie à I'origine couverte de tuiles et munies d'une grille protectrice. La chapelle fut édifiée peu avant la Révolution française par les soins de J-B Mougeot et la statue de la Vierge fut découverte à Bruyères par Mathias Prévot.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.

Photo : Hommage de Piété Filiale A notre Dame de la Roche Protectrice de notre cité en réparation des actes de vandalisme sur 35 ex-voto brisés en Novembre 1937.
Tous les amis de N.D de la Roche L'abbé H.Claude, curé



 


3. PARCOURS DES FOURMIS

Inauguré le 30 janvier 2002, le circuit des fourmis de l'Helledraye est fréquenté par de nombreux amateurs désireux d'en savoir plus sur cet insecte et sur l'environnement en général... tout en faisant une belle balade.

Un spécimen géant heureusement inoffensif en bois et enfermé dans une cage indique ainsi le début du sentier d'interprétation du parc faune et flore des Vosges.

Car ce n'est pas une simple randonnée de quatre kilomètre de long, dans la montagne de l'Helledraye, que l'on vous convie ici : des bornes ont en effet été placées tout au long du parcours, qui fournissent de nombreuses informations sur le milieu.

Les fourmis qui ont donné leur nom au parcours, sont ainsi particulièrement à l'honneur. Vous pourrez ainsi tout savoir sur la vie et les moeurs de cet animal, de l'organisation sociale à la classification en espèce en passant par leur alimentation.

Mais le thème a également été décliné sur un autre plan, celui de l'art : de nombreuses fourmis en bois, en résine ou en métal, et dont la taille atteint parfois deux mètres, vous attendent en effet tout au long du chemin. Parfois dissimulées dans les arbres, ces figures réalisées par des sculpteurs et des peintres incitent à ouvrir les yeux pour découvrir les multiples secrets de l'Helledraye.

Car si la fourmi est l'incontestable vedette de cette promenade, elle n'est cependant pas omniprésente : plusieurs bornes s'intéressent en effet aux autres curiosités de l'environnement bruyérois, et évoquent ainsi le Tétras, la brimbelle ; l'âge des arbres...

L'histoire n'est également pas oubliée, avec une bref rappel des événements qui se sont déroulés en ces lieux à l'occasion de la Libération de Bruyères à l'automne 1944.

Site ludique, le massif de l'Helledraye est également un espace de détente à quelques minutes seulement du centre de Bruyères. La promenade, qui ne comporte aucune difficulté particulière ( à l'exception peut-être pour les plus jeunes une petite montée au début), permet ainsi de découvrir de superbes points de vue sur la ville, le château, l'Avison et les montagnes alentours. A signaler également, un boulodrome a même été aménagé à une extrémité du circuit.

Le public ne s'est d'ailleurs pas trompé, qui vient en masse découvrir (ou redécouvrir) les multiples curiosité de l'Helledraye : si certaines montagnes accouchent de souris , les rejetons à six pattes de l'Helledraye valent en effet le coup d'oeil...


4. ETANGS DE POINTHAIE

Vous les découvrez en quittant Bruyères pour Saint-Dié des Vosges, via Bruvelieures dans un écrin de verdure tapissé d'arbres résineux et feuillus, sous le massif du même nom portant des chemins et des roches gréseuses.

A l'origine, il n'y avait pas d'étendue d'eau et le pré vallonné était parcouru par un petit ruisseau qui prend sa source en amont de la rue du Lavoir et qui a pour nom : L'Arentèle.

En 1912, le propriétaire des lieux, Monsieur Emmanuel VALLANCE, habitant la maison voisine rénovée depuis cette date, cultivateur de son état, non dépourvu d'un esprit d'initiative et déjà passionné de tourisme, entreprend de creuser davantage le vallon, repousse la terre vers l'aval pour construire une digue ; bientôt l'eau retenue prisonnière donne naissance au premier étang. Aussitôt, se développe une base de loisirs : canotage et baignade, l'été ; patinage, l'hiver ; la pêche où abondent les carpes. De temps en temps, on vide l'étang : le poisson est récolté, c'est le marché ou le déjeuner festif.

En 1924, un deuxième étang est creusé en amont du premier ; envisagé comme une réserve pour le premier, il sera rapidement associé au développement touristique du site. Jusqu'à la guerre, POINTHAIE est un lieu de réjouissancs, de guinguettes ; il y a même une fête patronale, à l'Ascension ; on vient de loin, à pied ou en bicyclette ; la nécessité d'un parking n'est pas à l'ordre du jour.

Après la guerre et pour de longues décennies, le site ne répond plus guère qu'à la promenade et au plaisir de la pêche.

En 1997, la commune de Bruyères achète l'ensemble de la propriété d'une superficie de 5 ha 45 a. Des travaux de réaménagement sont entrepris pour réhabiliter l'enemble : curage des étangs, amélioration des espaces piétonniers, sentiers de découverte, construction de pontons, modification pittoresque du cours de l'Arentèle.
 


Ainsi les étangs de Pointhaie sont devenus la plaque tournante du développement touristique de Bruyères, c'est aussi l'articulation entre l'Avison, le massif de Pointhaie, le camping de la Croix Sapin.

D'aucuns racontent, parmi les plus anciens, que les étangs de Poinhaie, s'appelèrent : Lacs d'Azur.

Un lieu à découvrir pour les touristes en quête d'un bonheur paisible

 


5. ROCHES DE POINTHAIE

Si vous êtes amoureux des paysages vosgiennes, gravissez la butte au coté du Lac de Pointhaie et montez au sommet des gigantesques roches de grés rouge pour découvrir un panorama superbe sur la ville de Bruyères et la chaîne des Vosges.

Les roches de Pointhaie sont en grés Vosgien. Elles se situent sur la montagne à 317 mètres d'altitude et mesurent environ 15 mètres. Du haut de ces roches une très belle vue s'offre a nous.

Au sud-ouest : Bruyères
Au nord-est : Vervezelle et Domfaing
Au nord : Brouvelieures.

   

• ESCALADE

Les roches de Pointhaie, en surplomb, sont équipées d'anneaux en fer pour l'escalade. On distingue une dizaine de voies qui ont pour noms :

  • Lolita
  • Lichens
  • Ballade pour un ours
  • Pixa
  • Le Jardin
  • Hyménoptère Rieuse
  • Retour sources.