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Patrimoine

 

PLACE STANISLAS

La place aux bestiaux

Dans l'Histoire, La Place Stanislas a porté différents noms: Paquis, Champ de l' Hôpital, Place Doridant, Place du repentir, Place d' Armes, Place Stanislas Place de la Liberté, Place Neuve.

Sa création est tout un roman. Le Pâquis, ou Champ de l'Hôpital appartient à la ville qui le tient des seigneurs de Ribeaupierre. De tout temps, cet emplacement a servi de foire pour le bétail.

En 1741, on reconnaît que l'on peut tirer une rue dans le fond du Paquis, proche des jardins. On y placerait huit maisons de 40 pieds de face, derrière lesquelles Il serait laissé une passée de 15 pieds de largeur. Les maisons devront être à belle face, avec des angles de pierre et des cordons le long des portes, de hauteur égale ; les murailles de séparation de chacune allant jusqu'à la toiture".

Dans le but d'agrandir la ville, de faciliter et de développer le commerce déjà considérable en bétail et en autres denrées comestibles, les magistrats résolurent en 1769, d'y faire tracer une place propre aux différentes foires au lieu communément appelé le champ de l'Hôpital.

Les problèmes survenus

Le Paquis étant plus élevé que le pavé environnant, par temps de pluie, les rez-de-chaussée de de la Place étaient inondés. Les maisons se construisirent sur la place selon le plan donné, copié sur le tracé de la Place de l'alliance de Nancy. Chaque propriétaire devait déblayer et remblayer mais ne payait aucune redevance à la ville pour son terrain, attendu que les travaux étaient considérables.

Les maisons devaient supporter une toiture en tuile. Beaucoup de propriétaires virent leur maisons s'écrouler, le vent emportant les toitures et quelques-uns furent dans l'impossibilité de les relever ou de les achever. Le pavage du pourtour de la place eut lieu en 1770 et 46 arbres y furent plantés.On y remarque aussi la présence d'un kiosque.

Fontaine Neptune

En 1788, est érigé la fontaine Neptune dont la colonne comporte sur chaque face, un médaillon avec inscription.

Sa création

Jean-Baptiste Mougeot, citoyen zélé et expérimenté; fut chargé de la construction de deux fontaines et de se procurer les médaillons en marbre noir avec ornements en plomb bronzé pour y placé des inscriptions, évitant à la commune une importante dépense.

La statue de Neptune, découverte apparemment sur le Mont Avison qui domine la place, surmonte la Fontaine. Au Pied de la statue furent placés quatre médaillons aux quatre points cardinaux. Les inscriptions y figurant furent effacées par le temps.

Pour l'inauguration du Chemin de le la Paix et de la liberté en juillet 1989. Pierre Moulin fit réinscrire en lettre d'or les textes originaux que l'on lit aujourd'hui :

Les médaillons

Médaillon Sud : Le terrain autrefois montueux, marécageux, a été aplani, desséché, bâti sous le règne de Louis le Bien Aimé par le propriétaires des édifices élevés sur cette place en MDCCLXX.

Médaillon Ouest : Cette place destinée aux foires du bétail, principal objet du commerce des Vosges a été circonscrite, plantée ombragée afin de réunir en un même lieu l'agréable à l'utile.

Médaillon Est : Cette fontaine amenée des montagnes voisines a été élevée, décorée, consacrée à l'utilité des citoyens et à l'embellissement de la ville par les officiers municipaux l'année 1788.

Médaillon Nord : La 4e année du règne de Louis XVI, François Georgel Clerc, secrétaire du feu roi de Pologne, étant maire royal, échevin Jean François Didiergeorges, trésorier Joseph Breton Besdel procureur du roi, greffier Joseph Gerardin. Ce monument confié au soin de Jean-Baptiste Mougeot a été érigé et fini le 26 Septembre 1788.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


LE LAVOIR

De tous temps, Bruyères se préoccupa de son système d'eau potable et de son lavoir En 1774, un compte rendu précis en donnait cette image :

Lavoirs

Il n 'y a qu'un lavoir, situé hors de la ville, au-dessous des jardins de monsieur Doridant. Ce lavoir étant unique pour toute la ville, il a fallu permettre qu'on lave et lessive aux fontaines, en sorte qu'il arrive très souvent qu'il n'y en a pas une seule dont l'eau soit propre pour abreuver les bestiaux. De plus, la fureur des lessiveuses de battre sur leurs linges, souvent dès le milieu de la nuit, occasionne un bruit très désagréable et contraire à la tranquillité publique.

Fontaines publiques

Il y a neuf fontaines qui sont distribuées tant dans les rues de la ville que dans les places. Ce sont de simples fontaines telles qu'on en voit dans les plus pauvres hameaux. C'est un corps de bois dressé qui verse son eau au moyen d'un canon de fusil dans une auge de bois qui peut contenir une douzaine de seaux d'eau. Elles manquent souvent d'eau, leurs sources viennent les unes d'une montagne voisine, les autres de plus d'une demi-lieue. Il faut absolument chercher le moyen d'amener une plus grande quantité d'eau à la ville ....

"Puits publics. Il y a sept puits qui sont distribués dans les rues... Tous ces puits sont découverts; des jeunes gens peuvent y tomber, comme il est arrivé. On peut y jeter des charognes ou d'autres vilenies qui en infecteraient les eaux. Il est donc de toute nécessité de faire faire des couvertures à ces puits ...

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


LE COQ DE BRUYERES

Pour symboliser l'oeuvre du maître tapissier, "Le Coq de Bruyères", chef d'oeuvre de l'artiste Philippe Kaeppelin, orne l'entrée du Lycée jean Lurçat. L'oiseau, d'abord exposé au Grand Palais à Paris, fut inauguré le 5 juillet 1976, en présence de son créateur.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.

 

 


LA FONTAINE SAINT-GEORGES

Une statue de Saint-Georges surmontait cette source qui possède dit-on des propriétés miraculeuses pour les malvoyants...




 


LA FONTAINE DE LA PAIX ET DE LA LIBERTE

Remontez la rue sur votre gauche en sortant du Musée Mathieu et vous débouchez sur la petite place du Commandant Flesch où se trouve la Fontaine de la Paix et de la Liberté.

La Fontaine de la Paix et de la Liberté, fut offerte à la ville de Bruyères par le fondateur du Chemin de la Paix et de la Liberté, M Pierre Moulin avec l'aide de M. Serge Carlesso, lors des cérémonies d'inauguration le 9 juillet 1989.

Les 7 colonnes de Granit (du même matériel que les monuments placés sur les sites des premiers combats pour la libération de la cité et des derniers assauts pour libérer le « Bataillon perdu ») symbolisent la 7éme Armée des Etats-Unis.

Ces 7 colonnes où figurent en lettres d'or les mots de Paix et Liberté, supportent l'emblème du Chemin de la Paix et de la Liberté. Inspiré de l'insigne dessiné par T/Sgt Miyamoto, la torche de la Liberté est portée par deux bras, l'un l'Américain, l'autre français et voit naître une colombe de la Paix des flammes de la Liberté.

Tout au long du Chemin de la Paix et de la liberté vous retrouverez ce sigle réalisé sur la demande du fondateur par l'artiste J-B Thouvenot. La fontaine fut sculptée par J-P Bianchetti.

 

Le commandant Paul Flesch

Le 21 juillet 1956, Bruyères perdait l'un de ses héros, le Commandant Paul Flesch était Officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la croix de guerre avec 7 citations dont 3 à l'ordre de l'Armée et s'était vu également décerné la Distinguish Flying Citation en Angleterre

Né à Bruyères, le 20 avril 1915, Paul Flesch s'engage dans l'armée de l'air, passe avec succès son brevet de pilote. Dés 1940, il rejoint l'Angleterre et se porte volontaire pour les vols périlleux. Pilotant un bombardier Halifax, il exécute avec brio 45 missions en territoire ennemi.

Paul Flesch totalisait 2400 heures de vol lorsqu'au cours d'un entraînement à la base d'Essey-lès-Nancy, le train d'atterrissage de son SIPA biplace refuse de se déverrouiller. Le Commandant Paul Flesch trouve la mort alors qu'adjoint au Maire de Bruyères, il se préparait en vue de sa prochaine affectation, l'Algérie.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


MONUMENT DU 442ème REGIMENT DE COMBAT DES USA

Le 18 octobre 1947 Bruyères célèbre l'anniversaire de sa douloureuse libération. A cette occasion, Louis Gillon, Maire de Bruvères et ancien Résistant, reçoit au nom de la Cité de l'Avison une plaque de bronze présentée par le vétéran Wilson Makabe pour la Ligue des Citoyen Américains d'origine japonaise. Cette plaque relate le sauvetage du bataillon perdu par les hommes du 442éme RCT lors de la Bataille de Bruyères.

Cette plaque sera-t-elle scellée dans les murs de la Mairie ainsi qu'il est d'usage? Maire Louis Gillon et son Adjoint Charles Etienne (Grand-père du fondateur du Chemin de la Paix et de la liberté) en décident autrement et vont ériger un vrai monument à ces Gentlemen soldats qui sauvèrent la ville d'une destruction totale.

Gillon et Etienne veulent que le monument soit construit dans un endroit de paix et de recueillement, au milieu de la nature correspondant parfaitement avec la philosophie des US samurais. Les restes d'un char détruit témoignant des premiers combats pour libérer la ville constituent l'emplacement du futur monument. Les travaux débutent immédiatement. Un coin de forêt est dégagé. Un énorme bloc de granit vosgien est amené. La plaque commémorative y est scellé. L'entourage de la plate forme et les marches d'accès sont en bois. Le monument du 442ème RCT est prêt à être inauguré.

Le jeudi 30 octobre 1947, l'un des seuls monuments dédiés à une Unité en Europe, est inauguré en présence des autorités françaises et américaines. Robert Valantin donne lecture d'un message adressé par le Colonel Virgil Miller, commandant du 442éme RCT.

LE NOEUD DE L'AMITIÉ

"Le Noeud de l'Amitié", création artistique du Professeur Shinkichi TAJIRI est un don du 100/442ême R.C.T. aux habitants de Bruyères. Cet oeuvre d'art fut inspirée par les habitants de Bruyères lors de la visite du Professeur Tajiri en Octobre 1993 où accueilli par Serge Carlesso, il découvrit l'extraordinaire sentiment animant les Bruyèrois à l'encontre des héros dit 100/442ême R.C.T. Les clubs de Vétérans de Californie et leur Président George Yoshihara approuvèrent sans réserve le projet et informèrent les vétérans d'Hawaii du projet.

Quel extraordinaire événement que cette donation du "Noeud de l'Amitié" par le professeur Tajiri au nom des Vétérans du 100/442ème R.C.T. La ville de Bruyères fournira un site calme, propre à la méditation avec une vue panoramique sur la ville et sa ceinture de forêts, les Vétérans donneront la plaque de bronze avec le texte. Ce projet tripartite possède une signification spéciale lorsque l'on sait que le sculpteur est un Vétéran de l'unité et l'un des premiers à s'être porté volontaire depuis le camp de concentration où lui et ses proches étaient parqués, lorsque l'on autorisa les Américains d'origine japonaise à s'envoler dans une unité "spéciale" qui allait devenir le 100/442ème Régiment de combat.

"Le noeud de l'Amitié" sera place sur le Chemin de la Paix et de la Liberté après le Monument du 100/442éme R.C.T. au sommet de la descente vers la Basse de l'Ane où l'on jouit d'une superbe échappée sur la cité dominée par le Mirador de l'Avison. Un lieu propre à la méditation comme le souhaitait son auteur. Son inauguration aura lieu lors des cérémonies du 50e Anniversaire de la Libération en présence du Professeur Shinkichi Tajiri et de prés de 800 vétérans et familles.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


L'EGLISE

L'église est accrochée sur l'extrême bord de la butte du Château. Jadis sans doute, les remparts et les fossés de la cité bruyèroise jouxtaient l'église à l'Est, la face au couchant ouvrait ses portes sur la rue que gardait la tour de la Cabée.

D'aucuns affirment que les origines de l'église remontent à l'époque précarolingienne, mais cela est peu certain.

La chapelle du Château devait suffire aux habitants du Haut de la ville. Plus tard pour rompre avec la tutelle de l'Eglise-mêre de Champ-le-Duc, les bourgeois bruyèrois bâtirent, à l'emplacement actuel, l'église du faubourg. L'édifice imposant qui domine aujourd'hui tout le paysage comme une sentinelle chargée de veiller sur la cité, est assez récent. Il fut reconstruit et agrandi de 1842 à 1844 sous J-B Loye avec l'aide du Conseil municipal.

La plaque apposée dans le transept gauche le rappelle. Comme dans de nombreuses églises vosgiennes, on peut admirer un porche imité des temples antiques avec colonnades. L'intérieur de la nef est lui aussi partagé par des piliers de grès rose. En 1944, l'église fut une cible de choix pour les canons des libérateurs. Toiture et clocher détruits ont été remis à neuf, mais la façade conserve encore quelques traces du long bombardement qui précéda l'arrivée des troupes américaines de la 36ème Division.

Les vitraux anciens ont été remplacés. Celui du coeur, classique, rappelle le patronage de l'Assomption de la Vierge. Ceux de la nef, plus artistiques, dus au maître verrier Max Ingrand, commentent en des tonalités de bleu très appréciées, les mystères du Rosaire. Les seuls objets d'art classés sont une cloche, fondue par les Thouvenot en 1785 et qui échappa aux destructions de la Révolution, et un Saint-Jacques, massif et trapu, réalisé en pierre polychromée, actuellement placé sur le pilier gauche à l'entrée du choeur. On peut également admirer un très beau Saint-Nicolas.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


LE CHÂTEau

Suivant les notes de l'abbé P-G-L DIDELOT, le château primitif aurait été construit Par Ambron, fils de Clodion-le-Chevelu vers les Vème et VIème siècles après J-C . Le même auteur ajoute que l'Empereur Henri VI l'habita en 1196, lorsqu'il vint dans les Vosges se livrer aux plaisirs de la chasse. D'autres auteurs refont remonter à 80 après J- C..

En 959, la Basse-Lorraine (Brabant et pays de Liège) fut séparée de la Haute-Lorraine, qui seule garda son nom dans l'Histoire. Pendant des siècles, elle allait mener une existence mouvementée, constamment obligée de lutter par les armes et la diplomatie contre des voisins plus riches et plus puissants. En outre, les premiers Ducs durent imposer leur autorité à leurs vassaux et cette longue lutte fut pleine d'alternatives,

Dans toute la contrée, seigneurs laïques et ecclésiastiques édifiaient des châteaux, fortifiaient des villes, C'est de cette époque que date probablement la forteresse de Bruyères. Aucun document n'atteste de l'ancienneté du Château de Bruyères, mais il est probable toutefois qu'il ait précédé la ville bâtie au pied de la montagne sur laquelle il s'élevait. Les renseignements que l'on posséde ne permettent pas non plus de le reconstruire, ni même de se faire une idée bien exacte de la physionomie qu'il présentait, la place fortifiée remonterait dit-on à l'an 80 après J. C.

Les notes éparses dans les comptes mentionnent : la tour "la Cabée", la chapelle, les prisons et leur deux tours, le petit beffroi du côté ou prés de la grande tour, la chambre du capitaine Bontain, le grand poêle, le petit beffroi au-dessus de la chapelle, la tour de guet, les deux beffrois au devant du Château, la grande étable, la citerne et le réservoir Il ne reste que des débris de la forteresse qui permettent un semblant de reconstitution.

Le Château était de forme quadrangulaire, au milieu duquel se tenait le donjon. D'un côté, il y avait une grande salle et de l'autre, les appartements du Capitaine ou du gouverneur. Deux remparts placés à environ 8 mètres de distance en défendaient l'entrée. Il y avait deux portes. Contre la première était la grosse tour de la "Cabée" on arrivait à la seconde par un pont- levis, et de la Cabée on descendait à la ville par un passage fort étroit, qui aboutissait au première maisons. La ville se bornait à une seule rue, qui allait du tertre du château jusqu'au bas de l'église. Un mur fort épais, protégé par un fossé profond lui servait de défense. A l'est du plateau se dresse la chapelle Saint-Blaise.

Le premier titre où Bruyères soit mentionné en tant que localité n'est pas antérieur à 1219, et Il semble que l'abbaye de Remiremont y posséderait des hommes. Un autre titre de l'année 1255 parle du tonneux ou tonlieu (des mots latins TONAGIUM, imposition sur les liquides ou TELONIUM qui signifiait péage) que la Duchesse régente de Lorraine, Catherine de Limbourg, avait précédemment établie à Bruyères (in Brueres). En 1263, le Duc Ferry soumet à la loi de Beaumont le Château de cette ville et les bourgeois qui résidaient dans son enceinte. En 1274 et 1295, le même prince donne encore deux chartes dans lesquelles il est fait mention de Bruyères Le Château fut détruit lors d'un grave incendie en 1715.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.

Photo : La chapelle du château, seul vestige visible de la forteresse (vue de la place Doron)


LE BUSTE DU DOCTEUR VILLEMIN

A l'entrée de la Place Stanislas sur la gauche, se dresse le buste du Docteur Villemin réalisé par Jacquot. Le monument du Docteur Villemin a été érigé en 1894, son buste de bronze surmonte une stèle de marbre blanc contre laquelle une jeune fille phtisique cherche à se rattacher à l'arbre de vie.

Son buste a été enlevé par les Allemands lors de la réquisition des métaux non-ferreux en 1943.
 


LE CARREFOUR DU BAYEUX

Vous êtes à l'angle de la Salle des Fêtes et de la rue du Général De Gaulle, levez les yeux et vous apercevez à l'angle opposé juste sous la toiture, le personnage baillant aux corneilles qui donna le nom au carrefour du Bayeux. Vous êtes au coeur de la Cité de l'Avison.

 

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


LA CHAPELLE DE LA ROCHE

Sur le versant Nord de l'Avison, collée à la roche, se niche une jolie chapelle dédiée à la Vierge Marie à I'origine couverte de tuiles et munies d'une grille protectrice. La chapelle fut édifiée peu avant la Révolution française par les soins de J-B Mougeot et la statue de la Vierge fut découverte à Bruyères par Mathias Prévot.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.

Photo : Hommage de Piété Filiale A notre Dame de la Roche Protectrice de notre cité en réparation des actes de vandalisme sur 35 ex-voto brisés en Novembre 1937.
Tous les amis de N.D de la Roche L'abbé H.Claude, curé

 

LA DAME DE BRUYERES

Œuvre de l'artiste Parisien Jean FAUCHE. Elle se situe au centre du rond point face à la Place Stanislas et à l'intersection des rues du Cameroun, Gambetta, Abel Ferry.

C'est une grande structure métallique qui dévoile un visage féminin, par le jeu des trous de différents diamètres percés sur les quatre faces du métal.

 


L'HÔPITAL

Bruyères devait posséder un hôpital depuis longtemps comme en témoigne la dénomination de "Champ de l'Hôpital" affectée à la Place Stanislas. En 1297, le testament du Duc Ferry III stipule qu'il lègue Cent Sols à la maladrerie de Bruyères, terme désignant les maisons dans lesquelles on enfermait les malheureux atteints de la lèpre.

Où se situait cette léproserie ? La tradition est muette à cet égard. Toutefois, il est permis de supposer qu'elle s'élevait sur le terrain mentionné, ou bien que ce terrain lui appartenait. Il est possible qu'après avoir servi d'asile aux lépreux, on y ait reçu des individus atteints d'autres infirmités, ou bien encore qu'on ait donné la dénomination d'hôpital à ce qui n'était réellement qu'une maladrerie. En tout cas, à part le testament de Ferry III aucun document n'en fait mention.

Le premier hôpital, fondé en 1727 par Jean-François Humbert, baron de Gircourt, était situé au pied du Château. C'est en 1767 qu'il fut transféré à l'emplacement actuel. En 1914, seront achevés les deux bâtiments que l'on voit encore aujourd'hui. Conscient des services rendus depuis deux siècles comme hôpital civil, comme hôpital militaire et même comme école des filles ou comme préventorium, l'hôpital de Bruyères, dans sa nouvelle orientation, continue de remplir sa mission.

Le soldat François Mitterand

C'est dans ces bâtiments qu'en juin 1940, le Sergent-chef François Mitterrand, futur Président de la République, se réveille avec un éclat si bien installé dans l'omoplate droite qu'il s'y trouve encore. Affaibli par le choc, François Mitterrand voit, dans une demi-inconscience, partir les soldats français et leur succéder les Allemands... François Mitterrand quitte Bruyères. pour Lunéville et se retrouve au mois d'Août dans la Hesse, au stalag IX A près de Cassel sous le matricule 27716.

Après deux tentatives d'évasion avortées, François Mitterrand réussira le 10 décembre 1941 à rejoindre la zone libre et la Résistance. Sous le nom de "Morland", il crée en Novembre 1942 le Mouvement National de Résistance des Prisonniers et Déportés et s'engage dans la carrière politique qui va le conduire en Mai 1981 à la Présidence de la République. Fin Mai 1988, il devient le premier Président de la République réélu au suffrage universel.

Ce texte est issue de l'ouvrage « Bruyères-en-Vosges, 2000 ans d'Histoire en parcourant ses rues, le guide du Chemin de la Paix et de la Liberté » de Pierre MOULIN, en vente en mairie.


LA JEUNESSE LAÏQUE















 


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